mercredi 19 mai 2010

Lettre de Sylvie Marcilly

Madame, Monsieur,
A ce jour, mardi 18 mai, nous ne sommes toujours pas fixés sur le zonage de Fouras.

Cependant, j’ai pu rencontrer hier matin le Préfet à qui j’ai demandé une réunion de travail avec les experts, les services de l’Etat, les élus et des représentants des associations.

Nous ne devons pas être tenus à l’écart des réflexions car nous aussi nous avons notre propre analyse de la situation et nous devons pouvoir confronter nos avis sur la question.

J’attends que cette proposition de réunion, qui a reçu un avis favorable de la part du Préfet, soit organisée.

En attendant, vous trouverez ci-dessous, des éléments d’analyse et de réflexions concernant les zones de notre commune concern&eacu te;es que j’ai transmises aux experts.
Je vous informerai régulièrement par l’intermédiaire de ce site.

Très cordialement,
Sylvie Marcilly

vendredi 30 avril 2010

nouvelles du front 2

Malgré notre silence cette semaine, les choses avancent. Ce matin, les maires des différentes communes concernées dans le département se sont réunis. Il apparait que le gouvernement repousse de 15 jours l'annonce de sa décision concernant les zones oranges. Les experts ne semblent pas d'accord et la pression exercée ces dernières semaines pousse l'Etat à agir avec prudence. M. Bono et M. Leonard doivent rencontrer les membres du cabinet de M. Borloo dans la semaine.

N'hésitez pas à consulter la partie actualité du site de la mairie qui doit nous tenir informé de l'avancée des tractations.

Des dossiers de fond indépendants commandés par les différentes associations commencent à voir le jour et apportent un éclairage nouveau sur cette affaire. Un rapport très complet réalisé par un membre de l'association des Boucholeurs revient sur le déroulement de la tempête en elle-même et apporte un éclairage juridique sur la situation. Nous ne manquerons pas de vous l'envoyer si vous en faites la demande.

Nous tenons à vous rappeler que ce fameux zonage n’est RIEN :

  • que la délimitation des habitations rentrant dans un périmètre de solidarité permettant aux personnes intéressées de se faire indemniser par l’Etat.
  • et ne peut permettre aux Compagnies d’Assurance de se soustraire à leur obligation de garantie selon les termes et conditions de chaque contrat.
  • s’il n’est pas suivi d’une interdiction préfectorale ou municipale vous interdisant de reconstruire à l’identique votre habitation, vous pouvez toujours a l’heure actuelle jouir de votre bien, (cependant il n'est pas certain que le montant des travaux puisse être récupéré, si la procédure d'expropriation devait être mise en œuvre, mais elle est longue et soumis à la légalité)
  • d’opposable pour les personnes souhaitant restées dans leurs habitations, il suffit de s’opposer à la procédure de vente amiable qui vous sera envoyer individuellement, en ne répondant pas ou en exprimant son désaccord.
  • que la délimitation des habitations qui pourraient faire l’objet d’une procédure d’expropriation. Cette procédure est très longue (en moyenne dix ans) et ne peut, en l’état, être mise en œuvre.
  • de légal et donc de définitif et pourra si votre habitation ne rentre pas dans les critères gouvernementaux, illégaux, être contesté individuellement auprès dans un premier temps des délégués missionnés à la Préfecture par le Premier Ministre.
  • qu'une stratégie pour nous détourner de notre combat pour le maintien de l’ensemble de l’urbanisation de la Pointe de la Fumée,

La poursuite de notre objectif va nécessiter beaucoup de temps et de patience mais n'empêchera pas les réjouissances.

Restons sereins...

Association Vivre à Fouras la Fumée.

jeudi 22 avril 2010

Appel à la mobilisation samedi 24 avril à 11h00 devant le pont de l’île de Ré

Jeudi 22 avril - Les associations de défenses des victimes de l’après Xynthia, réunies en collectif depuis la semaine dernière et renforcées de l’association de Boyardville, appellent à une manifestation ce samedi devant le pont de l’île de Ré.


Malgré un changement de discours constaté la semaine dernière, force est de constater que dans les faits la situation n’évolue pas.

  • Nous regrettons le manque d’information qui persiste. M. Apparu s’est engagé dimanche soir sur France 3, dans l’émission « 7 à voir », à rendre public les expertises techniques sur lesquelles est basée toute la procédure actuelle. Nous les attendons toujours…
  • Nous déplorons la volonté du gouvernement de persister dans une logique autoritaire et d’agir sans discernement. Les mesures de diminution du risque, du renforcement des protections ont elles été étudiées ? Il ne semble pas…
  • Nous constatons l’iniquité flagrante de traitement. Ici un hôtel qui reste au milieu de maisons menacées. Là, des maisons sous l’eau qui demeurent à coté de maisons sans dommages qui, selon l’Etat, présentent un risque mortel… Où est la logique ?

Nous appelons toutes les personnes concernées, les citoyens indignés par la gestion de l’après Xynthia et les habitants solidaires à nous rejoindre, vêtus en blanc, devant le pont de l’île de Ré à 11h00 samedi 24 avril. Nous mettrons en place un barrage filtrant le temps que nous jugerons nécessaire.

Notre volonté n’est pas de nuire mais bien de faire entendre notre voix et notre colère face à cette situation ubuesque.

Le collectif des associations de défense des victimes de l’après Xynthia regroupe les associations de Aytré, Fouras, Charron, Les Boucholeurs, Boyardville, Port des Barques, l’île d’Aix, la Flotte en Ré, Loix.

mercredi 21 avril 2010

nouvelles du front

Depuis la fin de semaine dernière, les bruits s'amplifient mais les nouvelles restent vagues. "On pense que"..." j'ai entendu que".. "Il paraît que"... autant de suppositions qui viennent nourrir le flou dans lequel nous sommes. Suite au déplacement de ministres jeudi dernier, force est de constater que les choses chez nous n'ont pas changé. Un expert est passé vendredi après-midi à Fouras pour une étude complémentaire. Accompagné de Mme le Maire et de M. Léonard, il a constaté, pris des photos et va demander des relevés topographiques complémentaire de la presqu'île. Affaire à suivre... Pour le moment, nous ne savons pas quand ces études techniques vont être disponibles. M. Apparu s'est cependant engagé dimanche soir sur France 3 dans l'émission "7 à voir" à rendre publique les études sur lesquelles reposent les zonages.

D'autre part, selon la lettre envoyée aux élus par M. Borloo suite à sa visite jeudi dernier, le sort des zones oranges devraient être connu d'ici 10 jours, soit le 25... Affaire à suivre également.

Les associations réunies en collectif s'étaient mises d'accord jeudi soir, sur les conseils des élus, de ne pas manifester le week end dernier. Elles ont pris la décision d'accorder le bénéfice du doute au gouvernement et de voir si le changement de vocabulaire allait se transformer en acte... Il ne semble pas que nous allions dans ce sens. Une réunion entre les associations est prévue mercredi soir afin de se mettre d'accord sur la suite à donner. Nous pouvons d'ores et déjà vous annoncer une mobilisation samedi prochain. Les modalités vont être décidées demain par les différentes associations.

Vous avez tous certainement vu le sondage de ce week-end affirmant que 61% des français étaient pour le zonage. La question originale était " êtes vous pour la définition de zonage de lieu dans lesquels il existe un risque mortel?" Si la question est plus qu'ambigüe, le chiffre apparaît faible. Nous réfléchissons à un moyen pour inverser cette communication. Nous tenons également à attirer votre attention sur le combat médiatique qui s'est mis en place ces derniers jours. Nous avons gagné notre première bataille en attirant l'oeil des caméras sur notre combat. Depuis une semaine et les premières manifestations médiatisées, de nombreux sujets nous ont été consacrés. Aujourd'hui, une autre fumée est au coeur de l'actualité... Cependant, l'intérêt pour notre sujet reste vif, en témoigne les appels de différents journalistes que nous recevons. Le débat est loin d'être clos et les médias, qui restent nos alliés, le savent...

Nous avons annoncé, la semaine dernière la naissance du Collectif, il est important maintenant de le faire vivre. Il nous semble qu'il y a une unité dans le combat mais, nous sommes d'accord aussi, qu'il y a des spécificités par village dans les solutions. Ainsi chaque prise de parole publique sert et implique toutes les communes. Nous devons absolument sortir de la sphère dans laquelle nous a enfermés le gouvernement, c'est-à-dire "la communication émotion". Nous devons nous diriger vers une communication de mobilisation et de fond :
  • Des zonages arbitraires, reconnus par le gouvernement, mais que chaque citoyen aujourd'hui pourra contester en s'engageant dans une procédure administrative!!!
  • Une inégalité dans le traitement
  • Une persistance dans le manque d'information

Nous avons pris contact avec des experts locaux reconnus, qui viendront dans les prochains jours apporter un regard neuf sur les évènements et des éléments de fond pour notre défense.

Nous vous tiendrons informés de la moindre avancée.

vendredi 16 avril 2010

Huit associations de Charente-Maritime se réunissent au sein du Collectif pour la sauvegarde du littoral charentais

Vendredi 15 avril 2010. Les représentants des associations de Charente Maritime se sont réunies jeudi soir afin d’échanger sur les avancées du dossier. A présent réunies au sein du Collectif pour la Sauvegarde du Littoral Charentais, les associations de Charron, Fouras, Aytré, l’île d’Aix, Port des barques, la Flotte en ré, Loix en ré et des Boucholeurs, mutualisent à présent leurs actions et la dénonciation de l’arbitraire et de l’iniquité.

Nous prenons actes du changement de discours du gouvernement et attendons ce changement dans les actes.
Aujourd’hui, les zones noires sont devenues des zones de solidarité mais les actions de déracinement et d’expropriation restent une véritable menace. Nous constatons aujourd’hui que les zonages arbitraires établis par le préfet restent des réalités. Nous réclamons leur abandon et des redéfinitions sur la base d’expertises sérieuses et contradictoires.

Les associations attendent également aujourd’hui, une plus grande équité dans le traitement.
Comment accepter en effet que certaines habitations passent sous la coupe de cette procédure alors qu’aucune goutte d’eau n’est rentrée ? Alors qu’il n’existe pas de risques mortels (un étage, des protections, une voix d’évacuation, etc) ? Alors que les mesures de renforcement des protections réclamées depuis des années ont enfin été mises en place ?

En concertation avec les élus, nous n’appelons pas à une mobilisation ce samedi.
Cependant, nous restons mobilisés pour défendre un traitement juste et équitable. Nous ne payerons pas les carences et la précipitation de l’Etat. Nous jugeons la visite de M. Borloo aujourd’hui comme un premier pas vers plus de raison, certainement pas comme une finalité. Nous restons plus que jamais mobilisés et ne manquerons pas de nous rappeler au bon souvenir du gouvernement si des décisions sensées ne font pas suite aux discours dans la semaine à venir.

jeudi 15 avril 2010

Réunion d'informations aujourd'hui à 18h30 à La Mairie de Fouras

Suite à la réunion des élus aujourd'hui avec Jean-Louis Borloo, et les secrétaires d'Etat Chantal Jouanno, Benoist Apparu et Dominique Bussereau,

Sylvie Marcilly vous invite

à une réunion publique d'informations
aujourd'hui à 18h30 à La Mairie de Fouras.

mercredi 14 avril 2010

Edito de l'Express - 15 avril 2010

Lettre aux habitants de Fouras - la Fumée


Comme vous avez pu le constater aujourd’hui, la mobilisation se poursuit et les signes positifs se multiplient (lettre ouverte de Ségolène Royal, Commission parlementaire attentive et réceptive, intervention de M. Léonard auprès du président de la République, petites phrases des ministres, mobilisation continue des élus). Cependant, nous, habitants de Fouras et de la pointe de la Fumée, regrettons le flou dans lequel nous sommes alors que nous restons à la porte de nos maisons. Le zonage arbitraire reste une réalité et nos demandes ne semblent pas entendues au plus haut niveau de l’Etat. Ensemble, nous avons la conviction que nous pourrons continuer à vivre dans nos maisons.

Aujourd’hui, les différentes associations rassemblent leur force et mutualisent leur énergie. Le combat de Fouras est le même que celui des Boucholeurs ou de Charron. La présence d’une association dans les médias sert toutes les autres. Nos messages sont les mêmes :
- une dénonciation de la gestion arbitraire de l’après Xynthia
- Une demande de concertation
- Un appel à des expertises techniques publiques et sérieuses


Comme vous l’avez certainement remarqué, une mobilisation est annoncée ce samedi. Aujourd’hui, les associations se réunissent en collectif afin de faire de cette mobilisation une réussite. Les différents membres des associations locales, mais nous espérons, aussi vendéennes, se réunissent demain soir afin d’organiser au mieux ce rassemblement. L’urgence dans laquelle sont prises les décisions administratives nous imposent de nous organiser dans l’urgence également… Nous vous tiendrons informés de l’issue de cette réunion dès la sortie.

Par ailleurs, nous continuons à œuvrer pour faire entendre la voix des habitants de Fouras et de la pointe de la Fumée. Aujourd'hui des membres de l'association ont été entendus pas les membres de la Commission Parlementaire, dont le but est de faire une analyse des causes et conséquences de la tempête. Nous avons trouvé des oreilles attentives qui, nous pensons, ne manqueront pas de relayer nos demandes à qui de droit. Aujourd'hui encore, des membres de l'association, ainsi que des élus fourasins étaient présents à la réunion organisée par Ségolène Royal qui a apporté un soutien politique supplémentaire. Nous travaillons également à l’analyse juridique de la situation et aux éventuels recours le cas échéant.

La mobilisation des médias à nos côtés ne faiblit pas. Un article de l’Express de cette semaine est consacré à la mobilisation fourasine, ainsi que l’édito du même journal qui relaie nos positions (en pièce jointe). Nous pouvons également souligner la présence d’équipe de Canal plus en mairie hier pour un reportage pour l’émission Dimanche + de ce week end.

La mobilisation fait bouger les choses, même si elles ne sont pas toutes visibles, dans les coulisses politiques, les positions avancent, et c'est pour cela, qu'aux côtés de nos élus municipaux, nous restons confiants et optimistes.

Chaque jour, nous recevons de plus en plus de messages de soutien de la part des Français qui s’associent à la dénonciation d’une politique émotionnelle au détriment d’actions raisonnées. Autant de messages qui viennent nous réconforter.

mardi 13 avril 2010

Appel au rassemblement des associations mercredi 14 avril à 16h30 devant la Préfecture de La Rochelle

Fouras, le 13 avril 2010. Suite à la convocation par la Commission Parlementaire de certaines associations locales de défense des sinistrés à la Préfecture de La Rochelle, le collectif des associations appellent à un rassemblement le mercredi 14 avril devant la Préfecture à 16h30. Bien que cette réunion n’ait pas d’influence sur la définition des zonages, les associations comptent montrer leur indignation face à la gestion de cette catastrophe.

La prise de position du Président de la République et du gouvernement réaffirmant sa volonté de ne pas revenir sur le zonage cristallise les tensions et l’incompréhension. Sur quels critères ces zonages ont-ils été déterminés ? Par quoi sont définies les zones à risques mortels ?

L’issue de la réunion interministérielle du 13 avril ne laisse pas présager un changement dans la stratégie du gouvernement. En effet, les mesures prises par le gouvernement : nominations de délégués à la solidarité, réduction du délai d’indemnisation ne sont que des pare-feux et ne répondent pas aux attentes des associations sur la communication des critères définissant les zones. Les études techniques ne sont en effet aujourd’hui toujours pas publiques.

Face à cette volonté du gouvernement de persister dans une logique arbitraire de non prise en compte de nos revendications, les associations de sinistrés poursuivent leur mobilisation et mutualisent leurs actions. Partout les demandes sont les mêmes : une étude plus poussée, non des indemnisations, mais des solutions pour préserver l’activité humaine et économique de ces zones.

Les associations soutiennent les élus municipaux qui tentent de faire entendre la réalité lors d’un rassemblement ce mercredi devant la Préfecture de La Rochelle, 38 rue Réaumur, à partir de 16h30.

Nous attendons un geste fort du gouvernement afin de reprendre le chemin d’une politique réfléchie et transparente. Nous regrettons des annonces de communication jouant sur l’émotionnel au détriment d’actions rationnelles.

Nous, habitants de la pointe de La Fumée et de la Presqu’île, réaffirmons notre volonté de nous battre pour conserver le droit de rester sur nos terres. Peut-on en cas de sécheresse, interdire le soleil ? De même, doit-on raser de la carte des quartiers avec une histoire, une activité sous prétexte d’une tempête ? Nous pensons que non et sommes disposés à faire entendre notre voix.

lundi 12 avril 2010

Message de l'Association à destination de ses membres

Certains d'entre vous l'ont sans doute déjà lu, vu ou entendu, mais le Président de la République a demandé au chef de gouvernement François Fillon de réunir "rapidement les ministres concernés afin de vérifier la mobilisation des services de l'Etat aux côtés des sinistrés et le respect de ces principes".

Cette communication fait suite à la pression médiatique et aux nombreux reportages consacrés à nos mouvements du week-end. Ce message de fermeté de la part du Président de la République correspond à une manoeuvre politique, c'est de son rôle de chef d'état de répondre à toutes les "attaques" subies durant le week-end par les médias, et notamment suite aux possible recours juridiques contre l'Etat demandés par des sinistrés vendéens.

Nous voulions vous rassurer, ce ne sont que des stratégies politiques et de communication.

Notre mobilisation et notre volonté restent intactes. Nous avons mis en place un certain nombre de mesures, pour continuer et même renforcer notre mobilisation :
- Nous veillons quotidiennement l'évolution du débat politique et médiatique pour ajuster nos actions si besoin
- Nous avons pris contact avec toutes les autres associations et les avons alerté d'une possible journée d'action samedi
- Nous nous sommes entourés d'experts juridiques et scientifiques, qui sont en train d'élaborer des dossiers qui devraient nous permettre de faire ressortir les failles dans les procédures de l'état
- Nous mettons en ligne ce blog - fouraslafumee.blogspot.com qui vous permettra de suivre toutes les informations concernant notre action.

Les grands rendez-vous de la semaine :
- Mardi 13 avril à 11h : convocation des Ministres par François Fillon
- Mercredi 14 avril à 15h30 : convocation des élus et des associations à la Préfecture de la Rochelle par la Commission Parlementaire.

Nous voulions enfin vous part d'un certain nombre de messages d'encouragement que nous recevons et qui, nous en sommes sûrs, vous feront du bien.

- Commentaires reçus :
=> Salut a tous , je suis dans une colère incroyable quand j'entends ces politiciens prendre des décisions à la hâte ( comme les zones noires ça c'est la goutte d'eau qui fait deborder le vase ) ils n'en ont rien à foutre de ceux qui vont perdre leurs maisons on prend une carte de france un rond par ci un rond par là !! et ...voilà la zone noire est faite ceux qui ferment leurs gueules 200,000 euros et ceux qui ne sont pas contents expropriés. Si ça ce n'est pas de la dictature cela y ressemble . plus toute ses réformes il faut s'emmerder avec xynthya alors qu"il y a les reformes des retraite qui hurgent ça me fait chier quand je vois ça !!!! s'il y a une autre manifestation contre les destructions, faites le savoir à grand échelle. Courage a vous
=> Courage je suis avec vous car Fouras a toujours été comme ça je vois pas pourquoi les politiciens veulent détruire ce qui est dans le patrimoine
=> Courage a tous , il faut que nos politiciens apprennent qu'ils ne peuvent pas tous decider , et encore moins pouvoir diriger la vie des gens !!!!!
=> Allez les fourasins vous laissez pas faire par ces pourris de politiques...
=> Courage nous sommes avec vous !

L'Association Fouras-La Fumée.

Zonage de Fouras paru le 9 avril 2010



Appel constitutif du 9 avril

Association Fouras – La fumée


Fouras, 9 avril 2010 – Deux mois après que la tempête Xynthia ait touché le littoral vendéen et charentais, les premières mesures apparaissent. Cette tempête a laissé sur son passage des cicatrices humaines et matérielles mais chaque commune a été frappée de manière différente. Après avoir subi les conséquences de la tempête, les habitants de Fouras se trouvent confrontés à l’arbitraire de l’administration. Alors que le zonage pour la ville de Fouras n’est pas encore connu, les Fourasins, rassemblés au sein d’une association, appellent à une manifestation ce samedi à Fouras pour faire entendre leur voix et leur révolte.

De manière à faire entendre notre mécontentement face à la démarche de l’administration, et pour sauvegarder la presqu’île, l’association invite tous les Fourasins et personnes solidaires à se rassembler :


Samedi 10 avril 10
A 11h00
Place de l’Hôtel de Ville à Fouras (17)


Depuis le passage de la tempête, les habitants des communes touchées ont su rapidement se mobiliser pour remettre en état des biens qui, plus que matériels, ont bien souvent une valeur sentimentale. Cependant, pendant que chacun tentait d’effacer les conséquences de la tempête, l’administration française a engagé des travaux de délimitation de zones « dangereuses ». Sans concertation, et dans le plus grand secret, un zonage du territoire a été élaboré dans l’urgence avec le souci du « plus jamais ça ». Si dans certaines zones meurtries, la question de l’emplacement de certaines habitations peut légitimement être posée, il n’en n’est rien pour Fouras. Bon nombre de maisons n’ont pas été inondées et pour aucune le critère d’un mètre d’eau n’a été atteint.

Nous, habitants de La Fumée, revendiquons le droit de rester dans nos maisons . Nous déplorons le silence qui entoure cette opération qui vise à inscrire dans la durée, des décisions prises dans l’urgence et la précipitation. Nous réaffirmons notre volonté d’être associés aux décisions et exigeons le droit de VIVRE à FOURAS-LA FUMEE pour la sauvegarde économique et touristique de la ville...